Alors que le printemps est là, les tiques connaissent leur pic d’activité annuel. Ces petits animaux sont les vecteurs de la maladie de Lyme. Cette pathologie est transmise lors d’une piqûre par une tique, elle-même infectée par une bactérie appelée Borrelia burgdorferi sensu lato.
On trouve les tiques dans la plupart des régions métropolitaines à l’exception des zones très sèches. L’espèce la plus répondue vit dans les zones boisées, les herbes hautes, mais aussi les jardins et les parcs. Ainsi, si les piqûres sont souvent associées aux promenades en forêt, elles ont lieu dans un quart des cas dans les jardins.
Prévenir les piqûres de tiques
Afin d’éviter de se faire piquer par une tique, il faut prendre quelques précautions lors des activités dans la nature :
- Se couvrir les bras et les jambes avec des vêtements longs,
- Porter des chaussures fermées,
- Privilégier les chemins balisés et éviter les herbes hautes,
- Appliquer éventuellement un répulsif sur la peau voire les vêtements : votre pharmacien pourra vous conseiller en fonction de l’âge des personnes à traiter.
Au retour de l’activité, le promeneur doit inspecter soigneusement son corps, en particulier les aisselles, le cuir chevelu, le cou, les régions génitales, le nombril, l’arrière des oreilles et des genoux.
Réagir en cas de piqûre de tiques
Si une tique est découverte, il faudra la retirer sans délai. En effet, plus elle reste accrochée longtemps, plus elle risque de transmettre la bactérie.
Pour se défaire de l’animal parfois microscopique, il ne faut pas recourir à l’alcool ou l’éther mais bien utiliser un tire-tique, proposé en pharmacie notamment. A l’aide de ce petit outil, on se saisit délicatement de la tique et on tourne jusqu’à la décrocher de la peau. La zone piquée doit par la suite être désinfectée et surveillée pendant un mois : en cas d’apparition d’une plaque rouge, de fièvre ou d’une fatigue intense, il faudra impérativement consulter un médecin.