Phytothérapie : un outil pour plus de sécurité

Les com­plé­ments ali­men­taires, qui contiennent fré­quem­ment des plantes, « ne com­portent pas de no­tice obli­ga­toire », comme le rap­pelle l'Agence na­tio­nale de sé­cu­rité sa­ni­taire (Anses). Or, cer­tains de ces végétaux « peuvent pré­sen­ter un risque dans cer­taines condi­tions d’uti­li­sa­tion, se­lon le type d’ex­traits ou la sen­si­bi­lité de po­pu­la­tions par­ti­cu­lières, comme les femmes en­ceintes ou les en­fants ». Pour li­mi­ter les po­ten­tiels pro­blèmes de santé liés à des in­ter­ac­tions avec des mé­di­ca­ments ou à des contre-in­di­ca­tions, l'Agence a pro­cédé à un large tra­vail de syn­thèse : ses équipes ont ainsi « ana­lysé et adapté les men­tions et res­tric­tions exis­tantes pour les mé­di­ca­ments à base de plantes, en les trans­po­sant aux com­plé­ments ali­men­taires conte­nant ces mêmes plantes ». Un travail important pour permettre au plus grand nombre d'avoir accès à ces informations.

Un ta­bleau fa­cile à consul­ter

Le ré­sul­tat de ce tra­vail a été res­ti­tué et se pré­sente no­tam­ment sous la forme d'un tableau, disponible depuis le site de l’Anses. Ainsi, chacun peut disposer de ces informations, notamment utiles aux personnes qui utilisent fréquemment des produits à base de plantes pour prendre soin de leur santé. Le tableau précise par exemple les contre-in­di­ca­tions, les in­ter­ac­tions mé­di­ca­men­teuses, les res­tric­tions pour les po­pu­la­tions spé­ci­fiques (chez les femmes en­ceintes ou al­lai­tantes, chez les enfants) des 118 plantes les plus fré­quem­ment re­trou­vées dans les com­plé­ments ali­men­taires. Ces der­nières sont re­cen­sées sous leur nom ver­na­cu­laire mais aussi leur ap­pel­la­tion scien­ti­fique, per­met­tant de consul­ter les don­nées via les deux en­trées selon l’information dont on dispose. Des précisions re­la­tives aux po­so­lo­gies conseillées fi­gurent éga­le­ment dans le ta­bleau.

Ce document peut être imprimé, mais il est plus pertinent de le consulter en ligne car il est susceptible d’être mis à jour régulièrement. Vous pouvez également en parler avec votre pharmacien, qui saura vous aider à comprendre la pertinence du recours à un complément alimentaire en fonction de votre profil.