Vive le printemps ! Cette saison est notamment celle des asperges. Celles que l’on achète chez le primeur sont en réalité des pousses comestibles issues des rhizomes d’une plante appelée Asparagus officinalis. Ses bourgeons souterrains, que l’on appelle également turions, sont à consommer après cuisson.
Une source d’antioxydants… mais pas que
Blanches, vertes ou violettes, les asperges sont avant tout une très bonne source d’antioxydants. Leur richesse en vitamine B9 est également intéressante pour les femmes enceintes chez qui cette molécule est essentielle en prévention de malformations du fœtus.
Cependant leur large teneur en purines, des substances azotées peut poser problème. En effet, leur dégradation par l’organisme entraîne la production d’acide urique. Comme la rhubarbe ou l’oseille, les asperges apportent également de l’acide oxalique. Or ces deux acides sont ceux dont il faut limiter la consommation chez les personnes à risque de goutte. Pour mémoire, cette maladie est causée par une accumulation de petits cristaux au sein des articulations, entraînant des crises douloureuses, appelées « poussées ». Dans les cas récidivants, on parle d’arthrite goutteuse.
Des facteurs de risque
Les asperges sont des légumes à consommer avec modération par toutes les personnes susceptibles de souffrir d’une crise de goutte. Il s’agit notamment des personnes :
- Souffrant d’hypertension et sous traitement diurétique,
- Souffrant de maladie du rein,
- En situation d’obésité,
- Traités par des médicaments limitant l’élimination de l’acide urique dans l’urine, c’est-à-dire les diurétiques et certaines molécules telles que l’aspirine à faible dose, la cyclosporine, le tacrolimus, les antituberculeux etc.
Une crise peut également se déclencher à la suite d’une intervention chirurgicale ou d’un traumatisme, même émotionnel.
Il est également préférable de limiter la consommation d’asperges lorsqu’on est sujet aux calculs rénaux, cystites, troubles prostatiques, maladies articulaires et à l’arthrose