Complémentaires des formules hydratantes et considérés comme leur version « boostée », les sérums ont vu leur nombre de références bondir au cours de ces dernières années y compris parmi les marques bio. Leur point commun, quelle que soit la gamme à laquelle ils appartiennent ? Une texture particulièrement légère et facilement absorbable par l’épiderme. C’est d’ailleurs cette pénétration rapide qui permet d’ajouter un sérum à une routine quotidienne facilement, sans bouleverser ses habitudes. L’effet de ces produits est potentiellement bluffant, en particulier du point de vue de l’hydratation.
Quels actifs choisir ?
Côté composition, les sérums présents sur le marché ont historiquement été pensés pour les peaux matures, avec un objectif antirides ou antiâge. Les actifs phares mis en avant sur les packagings vont donc cibler une mauvaise hydratation de l’épiderme et une perte de fermeté de ce dernier. De son côté, la vitamine C favorise la synthèse locale de collagène améliorant l’élasticité cutanée. Sa mauvaise stabilité dans le temps en fait cependant un ingrédient fragile, poussant les laboratoires à conseiller la conservation des produits en contenant loin de la chaleur et de l’humidité. En effet, on n'hésitera pas à ranger son tube au réfrigérateur ! Le rétinol et le rétinol-like d’origine végétale sont eux aussi des ingrédients fragiles qui seront avantageusement stockés au frais. Présent depuis les débuts de la dermo-cosmétique antiâge, le rétinol stimule également la synthèse de collagène tout en demeurant beaucoup moins irritant que la vitamine A auquel il est apparenté.
L’incontournable acide hyaluronique
Les nouvelles tendances mettent l’accent sur l’amélioration de l’éclat de la peau, grâce à des actifs antitaches unifiant le teint. D’autres références proposent un effet anti-imperfections avec une action peeling doux sur les lésions acnéiques, favorisant un renouvellement des couches supérieures de l’épiderme. Une constante demeure dans la quasi-totalité des formules : l’incontournable acide hyaluronique. Bien-sûr, il ne s’agit pas de la même molécule que celle qui est injectée au cours des interventions des médecins esthétique. La version présente dans les dermo-cosmétiques possède cependant de vraies propriétés repulpantes et cicatrisantes dont il serait dommage de se priver. Son excellente tolérance en fait un ingrédient polyvalent et adapté à toutes les peaux.
