Actuellement, plus de 4 millions de personnes vivent avec un diabète en France. « La bonne nouvelle, c’est que la prévention est très efficace », rappelle le vice-président de la Fédération française des diabétiques (FFD), Jean-François Thébaut. C’est dans ce contexte que l’instance, qui fédère une centaine d’associations départementales et des milliers de bénévoles, organise la semaine de prévention du diabète de type 2 pour la 13e année consécutive.
Promouvoir l’activité physique
Partout en France, des actions de sensibilisation sont mises en place jusqu’au 8 juin inclus et insistent sur l’importance de l’activité physique. « Nos objectifs sont d’améliorer la connaissance du diabète, de sensibiliser les personnes à risque, d’encourager les comportements préventifs, de mobiliser tous les acteurs concernés et de faire comprendre l’impact de la sédentarité sur la maladie », explique Audrey Namur, responsable de la stratégie de prévention de la FFD. Son message ? « Chaque petit pas réalisé est une victoire contre le développement du diabète. »
Dépistage en pharmacie
Invités à y participer massivement, les pharmaciens peuvent utiliser le questionnaire Findrisk qui permet d’évaluer le risque de développer un diabète en huit questions. Si le score obtenu est supérieur ou égal à 12, ils sont autorisés – uniquement pendant les campagnes de prévention du diabète – à réaliser un test capillaire d’évaluation de la glycémie. Outre ces huit jours dévolus à la prévention du diabète, le président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF), Philippe Besset, compte sur le déploiement des bilans de prévention aux âges clés de la vie (18-25 ans, 45-50 ans, 60-65 ans et 70-75 ans) « pour améliorer le dépistage et l’accompagnement des personnes diabétiques et plus globalement le repérage des risques individuels ».