Supprimer les allergènes
La suppression des allergènes responsables des symptômes cliniques de la rhinite allergique est la première mesure à mettre en place. Il s’agit de :
- Limiter l’accès des animaux à la chambre à coucher et aux canapés,
- Laver très souvent les tissus (plaids, couvertures, tapis, rideaux…) sur lesquels les poils d’animaux et acariens se déposent,
- Utiliser des housses antiacariens autour des éléments de literie (oreiller, couettes, matelas…)
- Choisir des produits d’hygiène de la maison qui contiennent le moins possible d’agents allergisants (notamment les huiles essentielles).
Prévenir autant que possible
La prévention peut se faire à différents niveaux, selon le profil de la personne.
Prévention primaire :
Il s’agit de prévenir la survenue d’une allergie chez une personne qui ne l’est pas encore, mais qui évolue dans un environnement à risque. Cela concerne surtout les nourrissons, mais aussi les adultes dont l’environnement professionnel présente des risques de développement d’une allergie.
- Chez le bébé :
Supprimer le tabac dans son environnement, particulièrement durant la grossesse mais aussi tout au long de la petite enfance : c’est vraiment très important.
L’allaitement est encouragé car il limite le risque de développement d’une allergie. S’il n’y a pas d’allergie alimentaire déjà identifiée chez l’enfant, la diversification alimentaire doit se faire au rythme habituel.
- Chez l’adulte travaillant dans un milieu à risque allergisant :
Il faut réduire l'exposition à certains allergènes et ne pas hésiter à s’adresser à son médecin du travail.
Prévention secondaire :
Il s’agit de prévenir l’apparition des signes d’allergies chez un patient qui se sait déjà allergique. Selon le profil de la personne, on peut agir différemment :
- Chez une personne ayant déjà une rhinite allergique : en traitant ses symptômes sans laisser sa rhinite s’aggraver et devenir chronique, on limite les risques de voir cette personne devenir asthmatique.
Chez un patient déjà allergique : en limitant son exposition aux substances qui sont reconnues comme très allergisantes, on limite les risques d’apparition de nouvelles sensibilisations.