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Limiter les risques avec les antiparasitaires

Limiter les risques avec les antiparasitaires

Par Valeri Luzina

Les produits utilisés pour traiter les animaux contre les puces, tiques et vers peuvent être dangereux pour la santé humaine et pour l'environnement.

L’association Santé Environnement France (ASEF), « composée exclusivement de professionnels de santé » s’est donnée pour objectif d’informer sur l’impact des polluants sur la santé et de donner des conseils pour les éviter. Elle s’est associée aux vétérinaires d'Ecovéto, une structure associative qui « favorise l'engagement de la profession vétérinaire dans une pratique éco-responsable scientifique ». Leur collaboration a donné naissance à un petit guide pratique consacré aux produits anti-parasitaires, vendus en pharmacie notamment, pour débarrasser les animaux domestiques de leurs tiques, puces et vers. L’objectif du document : donner des conseils pratiques pour la bonne utilisation de ces produits (pipettes, sprays, comprimés…) et ainsi limiter leurs impacts sur la santé animale, humaine et environnementale.

En effet, les molécules qui composent les anti-parasitaires ne sont pas anodines. Ce sont des biocides (ce qui signifie littéralement « qui tuent le vivant ») et, à ce titre, elles peuvent avoir des conséquences importantes sur la santé humaine et sur la biodiversité par contamination des eaux de surface.

Prendre conscience des risques

Comme le conseillent les experts ayant rédigé le guide, certaines catégories de personnes comme les enfants et les femmes enceintes doivent être particulièrement précautionneux vis-à-vis de ces molécules. Il faut absolument vérifier sur l’emballage du produit ses restrictions d’utilisation pour ces catégories de personne, en s’assurant qu’il n’y a pas de contre-indication.

Si de jeunes enfants et/ou une femme enceinte est potentiellement au contact de l’animal à traiter, il faudra préférer les traitements par comprimés aux formes à application locale. On y pensera également lorsque le chien se baigne ou est souvent lavé, lorsque l’animal partage la literie (même si pour des raisons sanitaires, il n'est pas recommandé de dormir avec son animal, surtout les enfants).

Dans tous les cas, il est important de choisir le produit avec le moins de composants possible tout en respectant l'espèce à laquelle il est destiné.  Après utilisation, il est impératif de se laver les mains et de faire éliminer correctement les emballages vides par une filière adaptée (dans votre pharmacie ou chez votre vétérinaire s'il récupère les Médicaments Non Utilisés).

Tous ces conseils sont à retrouver dans le mini-guide téléchargeable sur le site www.asef-asso.fr.

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