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Les jeunes adultes familiers des médicaments sans ordonnance

Les jeunes adultes familiers des médicaments sans

Par Gorodenkoff

Une enquête Ifop vient de montrer que parmi tous les patients achetant des médicaments dits OTC, les 15-24 ans sont les plus concernés.

Une enquête menée par l'Ifop à la demande du laboratoire Biogaran s'est intéressée à la vente de médicaments OTC (over the counter), c’est-à-dire sans ordonnance, aux patients âgés de 15 à 24 ans. Ses résultats montrent que cette catégorie de patients achète davantage de médicaments sans prescription que le reste des Français. Dans le détail, plus de quatre jeunes sur dix (42%) achètent régulièrement des médicaments sans prescription, quand cette proportion à de 35 % chez le reste des Français.

Douleurs et allergies en premier lieu

Pour quels besoins les jeunes se fournissent-ils le plus en médicaments OTC ? Selon les données de l'Ifop, il s'agit en priorité pour eux de soigner des douleurs diverses ou une toux (95% & 94% respectivement), puis viennent le soulagement des allergies (69% parmi les hommes), les problèmes cutanés (70% parmi les 15-17 ans) et le stress (61% parmi les femmes). Selon les personnes interrogées, les médicaments sans prescription offrent une alternative lorsque les symptômes sont considérés comme bénins et ne nécessitant pas de consultation (67%), mais aussi lorsque les délais d’attente pour avoir un rendez-vous chez un médecin sont trop longs (64%) et surtout lorsqu’il n’est pas possible d’avancer les frais d’une consultation (44%).

Des moyens financiers limitants

Il arrive cependant que, pour des raisons de budget, les jeunes soient ammenés à renoncer à l’achat de médicaments sans ordonnance. La propension au renoncement à l’achat des médicaments OTC est fort logiquement corrélée au pouvoir d’achat, l’impact de l’inflation et le niveau de revenu étant les plus grandes variables dans cette situation. En effet, les trois quarts des jeunes (75%) subissant un impact très important de l’inflation sur leur pouvoir d’achat ont déjà renoncé à l’achat de ces médicaments ; de même que la plupart des jeunes les plus pauvres (71%). Alors que les motifs d’achat de médicaments sans prescription touchent sans ambiguité aux capacités financières des jeunes, beaucoup s’adaptent face à la situation. Face au choix, les jeunes privilégieraient un médicament OTC de qualité équivalente aux grandes marques mais à prix inférieur (87%), c'est à dire un générique.

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